Phase de contrôle et de suivi, l’étude de sol G4 intervient en fin de projet pour vérifier la bonne exécution des ouvrages géotechniques conformément aux recommandations établies lors des phases G2 et G3.
L’étude de sol G4 ou supervision géotechnique d’exécution, est une mission qui consiste à vérifier sur le terrain que les travaux de construction sont réalisés conformément aux recommandations issues des études géotechniques préalables (G1, G2, G3).
Définie dans la norme NF P 94-500, cette mission fait partie intégrante du processus de construction, notamment pour les projets de grande envergure.
À la charge du maître d’ouvrage, l’étude de sol G4 a pour objectif principal de maîtriser les risques géotechniques identifiés et d’assurer que les ouvrages respectent les préconisations établies, tant sur le plan technique que réglementaire.
Cette première étape consiste à analyser et à valider les documents techniques liés au projet.
Les notes de calcul, hypothèses géotechniques et plans d’exécution sont passés en revue pour s’assurer de leur conformité avec les objectifs du projet.
Ici, les méthodes d’exécution et le phasage des travaux sont étudiés et des propositions d’optimisation sont émises.
Cette phase se concentre sur le suivi régulier du chantier. Le géotechnicien missionné intervient pour vérifier l’avancement des travaux et analyser le comportement des ouvrages.
Si des écarts entre les prévisions et la réalité sont détectés, des ajustements sont proposés pour corriger les éventuels désordres. Ce suivi garantit que le projet reste conforme aux préconisations géotechniques.
Réaliser une étude de sol G4 permet de vérifier que les travaux géotechniques ont été réalisés conformément aux prescriptions définies en phase G2 PRO et validées en phase G3. Elle est indispensable pour :
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Le coût d’une étude de sol G4 se situe généralement entre 2 500 et 7 000 euros, en fonction de la nature de l’ouvrage et du niveau de contrôle exigé pendant la phase d’exécution.
Cette mission de vérification technique peut varier selon plusieurs facteurs, notamment :
1
Des visites régulières sont réalisées par l’ingénieur géotechnicien pour superviser les travaux sur le terrain et s’assurer qu’ils respectent les préconisations issues des études précédentes (G1, G2 ou G3). Ces inspections permettent de vérifier les méthodologies appliquées et de valider la cohérence entre les conditions réelles du sol et les hypothèses initiales.
2
L’ingénieur effectue des analyses détaillées des fondations et des structures mises en place pour vérifier leur qualité et leur capacité à répondre aux exigences de stabilité et de durabilité. Ce contrôle inclut des tests éventuels sur les matériaux ou des mesures spécifiques pour s’assurer que les ouvrages sont adaptés aux contraintes géotechniques du site.
3
Lorsque des imprévus surviennent comme une composition du sol différente ou des tassements inattendus, des ajustements techniques sont immédiatement proposés. Ces adaptations, validées en concertation avec le maître d’ouvrage et l’équipe de construction, permettent de prévenir les désordres tout en respectant les délais et le budget du projet.
4
À la fin des travaux, un rapport détaillé est rédigé pour valider la bonne exécution de chaque étape et confirmer la conformité des ouvrages avec les recommandations géotechniques. Ce document constitue une preuve essentielle pour les assureurs et garantit que les fondations et structures répondent aux normes de sécurité et de durabilité.
Une étude G4 est réalisée par un bureau d’études spécialisé en géotechnique. Ces bureaux disposent de compétences spécifiques pour analyser les sols, interpréter les résultats et formuler des recommandations adaptées.
La mission G4 est généralement à la charge du maître d’ouvrage. Ce dernier doit engager un bureau d’études spécialisé pour mener cette supervision.
Elle est obligatoire pour certains projets soumis aux exigences du DTU 13.1, notamment pour les bâtiments collectifs, les ouvrages d’art ou les constructions en zones à risques (sismiques ou proches de cours d’eau).
Les principaux acteurs sont :
Les documents incluent : les notes d’hypothèses géotechniques, les plans d’exécution, les notes de calcul, et les rapports des phases précédentes.
L’absence de supervision G4 peut entraîner des désordres graves : tassements différentiels, glissements de terrain, affaissements, ou encore non-conformité des ouvrages, ce qui peut mettre en danger la sécurité des utilisateurs.
