Conformément à la loi Elan, toute vente de terrain constructible situé dans des zones à risque modéré ou élevé de retrait-gonflement des argiles doit être précédée d'une étude de sol G1.
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Régie par la norme NF P 94-500, l’étude de sol G1 constitue la première étape d’une démarche géotechnique structurée. Explicitement, il s’agit d’une analyse préliminaire permettant d’avoir des détails techniques sur la nature d’un terrain constructible avant qu’il ne soit mise en vente.
En parallèle, elle permet d’identifier les risques géotechniques dès le début et d’anticiper les contraintes potentielles.
Pour garantir des résultats escomptés, cette étude préliminaire de terrain se décompose en deux phases complémentaires :
Cette première mission vise à évaluer les risques géotechniques d’un terrain exposé au retrait et au gonflement des argiles lors d’une visite sur site.
Cela est essentiel pour la vente de terrains constructibles situés dans les zones à risque moyen à élevé.
En seconde étape, la mission G1 PGC, encadrée par la loi ELAN, délivre un rapport avec les orientations fondamentales pour la réalisation réussie d’une construction ou extension résidentielle, en posant les bases techniques indispensables à la progression sereine de votre projet.
Depuis le 1er octobre 2020, la loi Elan (portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique) impose la réalisation d’une étude de sol G1 pour tout projet de vente de terrains constructibles situés dans des zones à risque. Cette obligation s’inscrit dans un contexte de prévention des risques liés aux mouvements du sol, notamment le retrait-gonflement des argiles. Ce dernier représente un aléa géotechnique majeur pouvant affecter la stabilité des structures et, par conséquent, la sécurité des habitations.
En de dehors de cette réglementation, la plateforme Georisques permet de vérifier les zones à risque en France. Cet outil vous aide notamment à déterminer les risques liés à votre terrain et à savoir s’il est dans une zone moyennement ou fortement exposée à l’argile.
Qu’importe l’envergure du projet, réaliser une étude de sol G1 avant la vente d’un terrain constructible offre plusieurs avantages à divers niveaux.
Pour le vendeur, cette évaluation géotechnique est un argument de poids pour faciliter la vente du bien et justifier le prix attribué.
Pour l’acquéreur, cette analyse approfondie est un moyen idéal pour sécuriser son investissement, optimiser les coûts de construction et limiter les dépenses imprévues.
Explicitement, l’étude de sol G1 sert plusieurs objectifs, notamment :
En moyenne, le coût d’une étude de sol G1 se situe entre 600 et 1200 euros. Cette tranche tarifaire varie selon plusieurs facteurs, dont :
Toutefois, au-delà de ces paramètres, il est important de noter que le coût d’une étude de sol G1 est également justifié par l’expertise du géotechnicien et de la technologie utilisée pour garantir la fiabilité des résultats.
Vous souhaitez vendre votre terrain et vous avez besoin d’une étude de sol G1 ES et G1 PGC ? Remplissez notre formulaire en moins d’une minute et recevez votre devis en moins de 2 heures.
Vous avez besoin de plus de conseils ? Contactez notre assistance téléphonique disponible 24/24h et 7/7j.
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Cette phase consiste à collecter et à analyser divers documents (plans cadastraux, cartes géologiques, photos aériennes, études antérieures) pour dresser un premier état du terrain. Elle permet d’anticiper la nature des sols, les mouvements passés ou les contraintes potentielles liées au site étudié.
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Cette étape permet de confronter les données collectées à la réalité du terrain : inspection visuelle, relevés topographiques et sondages légers. Ces observations aident à vérifier l’état du sol, repérer d’éventuels remblais, matériaux instables ou nappes superficielles, et à affiner l’analyse géotechnique du site.
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Le géotechnicien interprète l’ensemble des informations recueillies. Il évalue les risques (retrait-gonflement, instabilité…), reconstitue le profil géologique, délimite les zones homogènes et vérifie la compatibilité entre les caractéristiques du sol et le projet, en identifiant les contraintes majeures à prendre en compte.
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Le rapport synthétise les observations et analyses : description du terrain, risques identifiés et recommandations générales. Il oriente sur les choix de fondations, les mesures de protection (drainage, gestion des eaux) et précise si une étude géotechnique complémentaire (de type G2) est nécessaire pour sécuriser le projet.
Le rapport commence par une présentation globale du projet et du contexte dans lequel l’étude est réalisée. On y trouve notamment :
Cette section dresse un portrait détaillé du site afin d’identifier les éventuelles contraintes :
Cette partie du rapport présente les données issues des sondages et essais réalisés sur le terrain :
Le géotechnicien analyse les données recueillies pour formuler des recommandations de principe sur les possibilités de construction :
La mission géotechnique G1 est une évaluation préliminaire du site de construction pour la planification initiale, réalisée par le vendeur. La mission géotechnique G2 est une analyse plus détaillée pour la conception des fondations, effectuée par le maître d'œuvre ou le maître d'ouvrage.
Les régions à risque sont classées selon leur degré de susceptibilité, allant de moyen à fort. Elles sont déterminées sur la base de cartographies géologiques et historiques des sinistres. En France, les principales régions concernées sont :
Si vous êtes propriétaire du terrain, une mission G2 AVP ou PRO est nécessaire. La G1, quant à elle, est indispensable en cas de vente pour informer clairement l'acheteur.
Non, une étude de sol, ce n’est pas du terrassement, Notre équipement, monté sur chenilles, réalise des forages dont le diamètre ne dépasse pas 6 cm.
L'absence d'étude de sol peut entraîner des complications coûteuses et dangereuses pendant la construction, telles que des infiltrations d'eau ou des glissements de terrain, ainsi que des problèmes après la construction, tels que des fissures dues à des mouvements du sol.
Réaliser une étude de sol G1 n’est pas obligatoire dans les cas suivants :
